Moyen-Orient, une année de délivrance
Comment ne pas être foudroyé comme dans un éclair par l’acuité, tout à la fois, de cette plainte et de cette aspiration – « Si je t’oublie, Jérusalem » - après avoir traversé cette année (un Tétragramme en gématria) ? Une nouvelle Alliance Le plein de la nouvelle Alliance d’Israël et d’Edom, de l’Etat hébreu et de l’ensemble en voie d’unification de tous les chrétiens d’Orient d’Eretz Israël, s’étend aux Territoires palestiniens, à la République libanaise et à tout le sud de la Syrie ainsi que de la Jordanie autour de la terre sainte syro-libanaise, de la Kadisha. Mais pour nous, simples mortels, la question de l’oubli de Jérusalem en ces temps si paradoxaux se présente à nous : il ne s’agit pas ici d’un simple rappel moral, aussi fondamental soit-il, mais d’une interrogation plus subtile, qui aurait ravi nos Pères, beaucoup plus rompus à l’algèbre des discussions talmudiques. Je partirai volontiers de la célèbre injonction purement hassidique qu’évoque Martin Buber, dès le depart de son véritable roman initiatique, Gog et Magog, où se trouve énoncée toute sa philosophie existentialiste. Vers un Etat d'Ismaël? Pourquoi faut-il commencer par bénir avec Moïse – Moshe rabbenou – la sortie d’Egypte avant de bénir avec Abraham Avinou la perception de la perfection que l’Eternel a introduite dans le monde ? Parce que nous avons appris la Torah, la grandeur des Avot par l’action décisive de Moïse, et de nul autre. Or notre experience de 2020, c’est bel et bien de commencer par Abraham, cette fois-ci, et de n’accéder à Jérusalem qu’au terme de notre errance. Nous sommes allés chercher la bénédiction et le pardon d’Ismaël, et nous avons commencé à les obtenir, en cette année 5781, grâce à la vision prophétique et manifestement inspirée des dirigeants arabes, d'Arabie saoudite, Moh ...
